mardi 28 octobre 2008

Tol' : "Ma réputation d'équarrisseur est un honneur !"

Tol', depuis que vous êtes au SLIP vous avez matraqué quelques tibias ; broyé nombre de chevilles ; écorché de la pommette de vos coudes ; "chatouillé" des côtes ; lacéré du mollet au kilo ; etc. A ce propos vous avez déclaré dans le magazine Karaté Bushido que : "le football était un sport martial comme les autres mais sans le pyjama ringard et la ceinture." Comment vivez-vous cette réputation d'équarrisseur ?
C’est marrant, je savais que notre entretien démarrerait sur ce thème. Comme le disait le grand philosophe contemporain Domenech : « l’odeur du sang » excite les journalistes. Toujours est-il que, pour répondre à votre question, je pense que mon style de jeu vient sans doute d’une certaine éducation, d’une vision parfois à contre courant du football. Depuis tout petit, mes idoles diffèrent de ceux de mes collègues footeux. Lorsque vous rêviez devant les coups-francs de Platini, les retournés acrobatiques de Van Basten, ou plus récemment devant la technique de Zidane ; moi, je m’extasiais devant la pugnacité d’un Deschamps, la précision chirurgicale des tacles de Di Meco, l’engagement physique de Roy Keane. On dit que la Ligua est le championnat le plus technique, mais pour moi, rien ne vaut un bon vieux match de championnat Ecossais un dimanche de pluie. Regardez un Dundee United – Aberdeen tout ce qu’il y a de plus banal : deux chevilles cassées, un nez pété, deux genoux retournés, trois côtes fêlées et….pas un carton !! Deux équipes repartant bras-dessus bras-dessous, une bonne pinte de Guiness à la main, avec le sentiment du devoir accompli. Pourquoi ? Et bien parce que ce football se pratique dans le respect, l’honneur et la dignité. Vous ne verrez pas un plongeon, pas une simulation, pas une mèche de cheveux gominée, pas un serre-tête de tarlouse, pas un TORSE DE PD ÉPILÉ !!!!!! Bon, euh….je m’égare… Bref, je crois que si j’étais né roux de l’autre côté de la manche, ma réputation d’équarrisseur ne me pèserait pas autant et serait plutôt vécu comme un honneur.
Oui mais vous êtes bel et bien de ce côté de la Manche et ici, il vaut mieux porter le serre-tête et la mèche qui gomine que d'être roux... Quel message voudriez vous faire passer à ceux (P'tij et la LICRA, un défenseur de la Méllinet, tous les milieux du groupe F de loisir, le CHU, la SPA, le centre des grands brûlés de Kerpape, le tribunal international de La Haye, etc.) qui vous voient tel un tortionnaire ?
Je ne sais pas comme d’hab’ : « excuse », « j’ai pas fait exprès », « j’ai glissé », « je jouais le ballon », ou si je suis de mauvaise humeur : « de doute façon ce ne sont que des pleureuses, le football c’est un sport d’homme !!».
Vous êtes un rouage essentiel du milieu de terrain, une sorte de charpente "visible" de l'édifice. Vous êtes en définitive la poutre apparente du SLIP ?
Oh ! Les belles poutres (avec ou sans prépuce) ne manquent pas au sein du SLIP. Si j’en suis une plus apparente au yeux des journalistes, je le doi(gt)s au travail de toutes les poutres de l’équipe. Le SLIP c’est un esprit de corps où le don de soi est au cœur même de la philosophie de ce groupe. Aujourd’hui, cela se voit sur le terrain avec les résultats que l’on connaît.

samedi 25 octobre 2008

La pink party de P'tij à l'honneur !



Le SLIP trop grand pour le leader


Belle et grande victoire pour le SLIP hier, face au leader du groupe H de loisir (nan, nan)... Victoire 2 buts à 1 au bout d'un match intense à l'ancienne : c'est à dire, palabres en tous genres, contacts musclés, de la pleureuse à faire pâlir Van Bommel et surtout un arbitrage façon maison. S'il n'est pas dans les habitudes du blog monslipestnet de remettre en cause la tâche Ô combien difficile de l'homme en noir, nous nous permettons ce soir de faire entorse à cette règle : Puisqu'aux XII lois du jeu, une XIIIème s'est rajoutée de manière tout à fait inopinée : "Lorsque l'équipe qui reçoit, fournissant parmi son effectif un arbitre, est menée à l'entame du temps supplémentaire, l'abruti (euh l'arbitre) est en droit de piétiner le chronomètre et son fair-play jusqu'à ce que son équipe égalise." Cette loi fut appliquée à la lettre mais le SLIP tint bon !
Auteur d'une magnifique première période face au leader, la St Yves, le SLIP a dû subir les déferlantes locales pendant toute la seconde. Un premier but au quart d'heure de jeu d'un magnifique coup franc direct en pleine lulu de Gigi. Quelques occasions slippistes plus tard, Lolo doublait la mise suite à un coup du sombrero (et avec des sabots c'est pas une mince affaire, d'autant plus qu'il y a toujours un risque de s'assommer avec le fameux sabot) sur le gardien. Freddy portait aussi le danger en fin de mi-temps d'une frappe croisée, mais sans réussite.
La deuxième mi-temps se déroula à sens unique (tiens ?! comme l'arbitrage !!). Mais à force de courage, grâce à un bloc équipe ultra solidaire et à un gardien en état de grâce (il semblerait, selon certaines sources (de red-boule) que cet état n'ait pas duré jusqu'au bout de la nuit...), le SLIP tenait jusqu'au coup de sifflet final, ne concédant qu'un but sur corner.

samedi 18 octobre 2008

Victoire 2-0 du SLIP. P'tij a régalé les supporters !


Bien décidé à défendre son titre vaillamment acquis la saison dernière sur des pelouses (oups) plus ou moins hostiles, le SLIP remettait en jeu, hier soir, sa ceinture de champion loisir du monde de Loire Atlantique. Et qu'il a été difficile pour de nombreux slippeurs de fermer la ceinture derrière pask'en fait, elle est bien jolie la ceinture mais elle manque de crans, par contre une fois bien accrochée et si l'on arrive encore à respirer, bah ça donne des abdos pas possibles, genre comme on a pas quoi !
Le premier adversaire d'une longue série qui devrait apporter au SLIP son lot de guet-apens, d'intimidations en tous genres, d'agressions caractérisées mais aussi, espèrons-le, une nouvelle étoile (euh, un slip en fait, pour des soucis techniques) floquée au bas de la manche du T.Shirt d'apparat. Le-dit adversaire se nommait l'entente loisir 44. Et effectivement, il s'était bien entendu ensemble avant le match pour ne pas marquer... et ce, bien qu'ils aient eu une bonne dizaine d'occasions très nettes, notamment en seconde période. Faut dire qu'en 2ème mi-temps Cristobald Quiniou avait troqué son sifflet contre... euh, contre une condition phy, nan pas ça ; contre l'instinct tueur de Pippo, non plus... ...bah contre on sait pas quoi en fait.
Le match d'une pauvreté technique rare a donc basculé sur deux coups de genie respectivement de Gi (profitant de la mésentente avec ses mains du gardien de l'entente !) et de P'tij. Le but libérateur en fin de match était le chef d'oeuvre de ce jeune concellois : un magnifique slalom au coeur d'une défense médusée, dépassée. Tout simplement surclassée par ce joueur au gabarit pourtant peu avantageux, au dribble fluide et déroutant, à l'aura magnétique, auteur d'une -bière- percée magique que l'on ne voit que quand le talent, s'associe au courage. Au courage d'un homme, blessé, meurtri dans sa chair, profané dans son fondement. Cet homme, en attente d'une transplantation d'un rectum de bonobo, a prouvé hier soir que la maladie n'est pas une fatalité et que l'on peut se sortir des plus profondes ornières. Et même si ça fait mal au cul, il ne faut pas renoncer. Merci P'tij !

jeudi 16 octobre 2008

Claude : "le SLIP m'a impressionné en remportant la coupe !"


Claude, vous revenez au SLIP après une saison au FC Massage thaï, comment jugez vous l'évolution du club tant sur le point de vue économique que sportif ?
Oui c'est vrai que c'est un changement radical, les gens sont plus grands ici ! Il y a bien une exception, mais Julien n'apprécierait pas que je le cite. D'un point de vue sportif, le slip m'a impressionné en remportant la coupe, c'était inattendu ! Quant aux finances du club, elles se portent au plus mal. Y a-t-il un rapport avec la victoire en coupe ? on ne le saura jamais. Il semblerait cependant que 2 mafieux concellois se soient vantés d'avoir acheté la coupe ! Les enquêteurs découvriront la vérité.
Ce sont des accusations graves, Claude. Et c'est somme toute étonnant de la part de l'ancien président que vous êtes d'entacher le SLIP de la sorte ! Auriez-vous mal supporté les accusations de l'équipe dirigeante actuelle sur quelques affaires illicites de votre mandat ?
Oui en effet ! j'ai consulté le blog du slip pendant mon voyage et j'ai pu voir que les nouveaux dirigeants ont rendu public les impayés concernant les factures de la location du terrain de la Mainguais. J'aurais trouvé plus sportif qu'ils m'appellent d'abord pour que je leur explique ma version des faits. Je ne remets pas en cause votre qualité de journaliste, cher Laurent, mais vous auriez du verifier l'information.
Je m'explique : Je n'ai pas payé cette facture volontairement ! En effet les fonds versés à la mairie de Nantes par les clubs loisirs servaient, à l'époque, à payer une partie de la boisson des gardiens de stade. J'ai pensé, en bon citoyen, qu'il était temps de faire quelque chose pour sauver Astérix (ndlr : le gardien du stade) de l'alcoolisme. C'est tout !
Notre budget était parfaitement équilibré, nous avons même pu offrir des parkas à chacun des joueurs, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui !
Revenons au jeu si vous le voulez bien. Vous avez déclaré dans le magazine Mincir que vous aviez consenti beaucoup d'efforts à retrouver une condition athlétique et que votre but était de retrouver une place de titulaire en charnière centrale. La concurrence y est rude avec notamment Seb, Hippo et Boule. Pourtant vous insistez en disant : "Quand j'ai la forme, je suis indéboulonnable !!" Vous n'avez pas froid aux yeux ?
C'est vrai, retrouver mon poids de forme n'a pas été une "mince" affaire. 10 mois à manger de l'herbe et boire de l'eau, au bout d'un moment ça paye ! Quant à retrouver une place de titulaire dans l'équipe, il ne faut pas trop y compter ! J'ai 34 ans et j'essaye simplement de prendre du plaisir aujourd'hui. Mais c'est drôle quand même de voir qu'avec Hippo, Seb, Boule et Claude ça fait HSBC ! J'espère seulement que nous aurons des reins plus solides que les banques, surtout en ce moment. L'objectif de l'année pour moi est de ne pas marquer contre mon camp et ce sera déjà bien. En revanche, cher Laurent, quand vous me citez il ne faut pas mettre la phrase hors contexte. On reconnaît encore la fourberie des journalistes. Cette phrase je l'ai cité au championnat de France des "mécanos" en 1981 !

samedi 11 octobre 2008

Victoire du SLIP 7 buts à 2 !


Le SLIP n'en finit plus d'affirmer haut et fort son nouveau statut de trublion de l'ordre établi du groupe F de championnat loisir de Loire-Atlantique. Une nouvelle victoire hier soir aux dépends d'Aqua Boulevard (surtout en défense) 7 buts à 2 engage un peu plus le SLIP dans cette course au titre que son président avait promis avant 5 ans -en récupérant le club au bord de la faillite. Et c'est une belle passe d'armes qui s'annonce entre les ténors du groupe, le FC Rezé, l'ALCCSLCAS, le FC Bouaye, Sautron-Morinnière et les rose&noir.
10 joueurs au coup d'envoi vite rejoints par Gildas. Le taux d'alcoolémie moyen était de 1,5 grammes, pourtant seul P'tij avait bu (sur les conseils avertis de Bertrand : "Ça accroît la précision des centres"). Le taux de glycémie moyen de 4g/L redescendait à 1g/L en ôtant Gildas. Enfin les taux d'hématocrite (indicateur du transport de l'O²) avoisinaient 2% chez Olive et Py...
Le SLIP prenait rapidement l'avantage par Lolo lancé dans l'axe par Py, mais l'Aqua revenait en fin de 1ère période. Gildas, interceptant une touche, marquait en solo dès l'entame de la 2nde période. Avantage de courte durée, l'Aqua revenant rapidement au score 2 à 2. Dès lors, le SLIP se délitait, les langues se déliaient, P'tij délirait ("3 litres de punch dans un petit bonhomme de 1m50, c'est pas rien !"). Une intervention despèrée et miraculeuse de Jeanch' sur sa ligne sauvait le SLIP et sa défense passée pour le coup au travers. La réaction Slippiste n'en serait que plus forte : en l'espace de 5 mn, le SLIP marquait en rafale (Japh, Tol', Hippo et Lolo x2).

samedi 4 octobre 2008

4 à 1 pour le SLIP. Le score aurait pu être plus lourd.


Le SLIP retrouvait les terrains du championnat hier soir au stade du bout des Landes contre le National Football club. L'une des préoccupations principales de la soirée visait à repartir du stade "avé les trois points" mais surtout sans rayure sur le Touran. De fait, Olive jouait très excentré sur son côté droit. Certes il était sur le parking mais de là, il voyait bien le jeu -et les voitures- et puis avec les relances cacahuètes de la défense, c'est souvent là qu'il faut être.
Le SLIP, presque au grand complet (la gueulante du trésorier en a intimidé plus d'un), débutait bien mal le match. L'axe droit de la défense prenait l'eau sur une action anodine, l'attaquant adverse n'avait plus qu'a tromper Jéjé, 1-0. On avait connu Jéjé plus "tranchant" dans ses interventions... Avantage de courte durée puisque les slippeurs marquaient coup sur coup, un pénalty de Gildas et une volée de Lolo (sur un caviar de morteau de Freddy). Le match était plié. Le National ne reviendrai plus, tout ce qui se passerai par la suite n'aurait guère d'importance...
En seconde période, conforté par un avantage aggravé de la tête par Jeanch' sur un corner d'Olive et par l'apathie patente et piteuse des locaux, le SLIP déroulait. Lolo manquait deux occasions plus ou moins nettes (peut-être plus que moins, c'est vrai) en enroulant deux fois trop à droite. Seb réalisait un bel enchainement mais son tir nettement trop lifté touchait le filet de protection des arbres à 4m au dessus de la barre. Tol' (photo), étrennait ses nouvelles chaussures rouges mais manquant d'opposants, dû se résoudre à tacler P'tij pour rester chaud. P'tij, 8 roulés-boulés plus loin s'apercevant qu'il s'agissait de l'un de ses partenaires cessa de réclamer le carton rouge. De toute façon, Tol', il en avait déjà eu 3 depuis le début de la rencontre, alors un de plus, un de moins.
Les 25 dernières minutes ne rimaient plus à grand chose, si ce n'est sur cette belle action entre Sam et Seb, conclue d'une Frankfurten frappe de Freddy. 4-1, le score ne bougerait plus. Moult tentatives d'un Philippe Boule Anziani monté aux avant-postes n'y changerait rien. Mais vraiment rien (Nous, journaliste du blog monslipestnet prenons le parti de ne pas accabler les attaquants malheureux et de ne pas en rajouter). Le match terminait dans un chaos de football, Christophe tentant des feintes de corps improbables pour ses capacités physiques...