Claque : 3ème !

"Le silence après du Mozart, c'est toujours du Mozart." Le silence après du P'tij -dans le vestiaire après une nouvelle défaite- bah ça fait du bien. Ça dure pas longtemps en général. Nan nan. Vu que tout le monde rigole. Comprends nous P'tij ! On veut bien supporter tes frappes -chandelles- de 45m, on veut bien te soutenir quand tu te vomis dessus ou bien quand tu vomis dans ta citrus, on veut bien passer l'éponge sur ta vie dans les poubelles, etc. Mais du coup, on a du mal à ne pas rire quand tu fais les gros yeux et que tu élèves ton filet de voix après une rouste. C'est pas possible. T'es juste pas crédible. Le président hurlant, il faudra que tu délègues ! C'est pas pour toi !
Donc, une fois n'est pas coutume, le SLIP s'est fait étriller par le FC Rezé, hier soir à la Mainguais. Bah si, au fond ça devient une sacrée coutume, fêtée dignement au moins 2 fois par an. A la Mainguais, sur le paillass, nan le synthétique de Rezé, partout, à chaque fois ou presque. Constants qu'on est. Ce coup ci, on a perdu 5 buts à 1. Pas mal. Et c'est pas faute d'avoir essayé ! Bon pour tout dire, le match était encore serré à l'heure de jeu (2 à 1). En gros jusqu'à ce que Tol' manque l'égalisation de la tête sur un centre tendu de Lolo. Et derrière, patatras ! 3 buts en moins de 10 minutes. On a vérifié, c'était pourtant pas Goyan' dans les buts...
Notons en vrac :
- le big match de Pierre-Yves dans les buts (si si, c'est vrai, on aurait pu en prendre 5 de plus s'il avait pas été là et une bonne vingtaine si Goyan avait mis ses gants !)
- l'aide de Julien en attaque (une barre et quelques ouvertures lumineuses) et Yann en défense.
- un but de la tête de Lolo (oui) sur un corner, la ballon étant relâché à 1m de la ligne.
- des jouors de Rezé nettement trop techniques
- des jouors de Rezé nettement trop physiques
- des jouors de Rezé nettement plus adroits
- une demi douzaine de frappes "peace and love" de Lolo
- l'énervement de Gildas devant ces mêmes frappes.
- la cagade de Claude dans sa surface et la discrétion dont il fit preuve les quelques secondes qui suivirent.
- la bonne ambiance générale et l'invitation faite du FC Rezé de nous donner une nouvelle correction aux beaux jours, une fois la saison de foot loisir terminée et celle de barbecue commencée.

Campagne présidentielle, épisode 2

P'TIJ', YES TU CAN!!

Afin de prévenir une éventuelle escalade dans la publication de photos personnelles, il convient de rappeler que la ligne éditoriale du blog de le SLIP n'entend pas franchir la ligne rose et noire de l'impudeur voire de la pornographie. Il en va de la sauvegarde du principe de dignité comme de la préservation de notre lectorat le plus jeune et/ou prude (à vrai dire surtout ma mère).

Campagne présidentielle, épisode 1

P'tij', ensemble, tout devient possible! P'tij', yes tu can!

Le SLIP enfin dans le bon sens !

Sport intense aux contacts souvent virils, le football est prétexte à en débattre, à en découdre. Chaque coude qui s'élève, chaque pied tendu vers le ballon l'est aussi vers l'adversaire. Aucun coup d'épaule, aucune charge ne peut ignorer l'opposant. Nul ne peut méconnaître les dangers encourus et de fait, la blessure rode. Les joueurs doivent ainsi se préparer lorsque dans la chaleur réconfortante du vestiaire, ils s'apprêtent à rejoindre le pré. Vendredi soir, à l'occasion du match du SLIP contre les Lusitanos, Pierre-Yves s'est blessé à l'épaule. Pas sur un contact. Nan nan ! Sur un tacle. Non plus, Tol' fait bien la distinction des maillots maintenant. Sur un duel aérien alors ? Bah toujours pas... PY a ressenti une douleur atroce au niveau de son humérus gauche en faisant ses lacets. Oui, ses lacets. L'extrémité gauche de l'un de ceux-ci bloquait un peu, du coup PY l'a tirée violemment. Douleur. Rougeur. Chaleur.
Malgré cette mésaventure, Py et les siens ont réussi à accrocher la première victoire de leur année 2009. 3 buts à 0 : 1) P'tij, sur une ouverture de Goyan et à la limite du hors-jeu, servait PY seul dans l'axe. Kaiser PY, le bras en écharpe, poussait l'offrande dans le but vide. 2) P'tij d'une maître passe servait au deuxième poteau et en deuxième mi-temps Jeanch'. D'un lob astucieux du revers de sa chaussure, Jeanch aggravait le score. 3) Lancé en profondeur côté gauche, Lolo fixait son défenseur et servait Arnaud dont la frappe enroulée à l'entrée de la surface trompait le gardien.
Le SLIP n'aura que peu souffert lors de ce match, la défense retrouvant sa sérénité habituelle -et son gardien habituel- et aurait pu corser l'addition à maintes reprises (Lolo dans les nuages, P'tij sur la barre, Lolo lors d'un face à face, Tol', etc.) La partie s'acheva sur une décision arbitrale contestée à 15mn de la fin du temps réglementaire. Goyan' (dans tous les mauvais coups depuis 15J), arbitre d'une -demi- mi-temps déclara une grève du sifflet sans préavis après une altercation. Les visiteurs, malmenés dans le jeu, profitaient de l'aubaine pour s'éclipser et regagner les vestiaires. Les joueurs du SLIP (enfin presque tous) pouvaient lever les bras.

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Un petit bouquin (qui se veut) rigolo et auquel votre beloved Préz' a modestement participé (y'a même son nom à l'intérieur). La classe américaine!

Boule : "Hyppo a fait du Gravgaard à l'ASCCLS !!! "

Boule, bonsoir. Il est 3H du matin, nous sommes au Marlowe. P'tij vient de vomir sur vos pompes en croco et Jéjé est au téléphone avec Pierre-Yves. Ici nous sommes dans votre repère, vous êtes très connu et d'ailleurs, vous vous faites appeler l'Américain ! Comment faites vous pour concilier votre carrière de défenseur émérite du SLIP et cette vie nocturne débridée ? D'autres n'y arrivent pas !
A ce niveau là de la compétition les mecs, il n'y a pas de secret. Pour aligner des prestations de haut rang et enchaîner au bout de la nuit avec le MARLOWE, j'ai du me résoudre à surveiller mon hygiène de vie. Ça me gène de livrer mon secret, mais bon ..., si je peux en aider certains. Tout d'abord, prendre rdv avec P'tij le vendredi midi à la cafétéria de Leclerc à Ancenis city. Profiter au maximum des fajitas de poulet à volonté (le poulet, selon une légende péruvienne, ayant des vertus pour dissoudre les effets de l'alcool la nuit). Enchaîner en fin d'après midi avec un léger apéro avec vos collègues pour commencer à préparer votre corps pour la nuit (le corps ne supportant pas une importante dose d'alcool comme le font les d'jeunes en quelques minutes). Enfin, après un bonne plâtrée de pâtes mayonnaise (et oui les gars, sucre lent !!!), ingurgiter 2 red bull cul sec sans respirer et rincez vous la gorge avec 2 cafés extra fort. Voilà, ensuite 2/3 bières après le match pour vous réhydrater, votre foie et votre estomac sont prêts à enchainer les pires tortures.
Venons en au SLIP. On vous sait enclin, vous le défenseur intransigeant, à monter aux avants-postes quand le besoin s'en fait sentir ou lorsque le score est très favorable à vos couleurs. Est-ce pour apporter votre savoir-faire aux attaquants du SLIP ? Pour faire pencher la balance du bon côté ? Et de manière générale, quelles sont selon vous les forces et les faiblesses du SLIP ?
Bah, il est vrai que quand la situation est périlleuse pour le SLIP, le président m'a demandé explicitement et officieusement de faire partager notre expérience commune aux avant postes de la sélection départementale du District 44 dans nos lointaines années. Trêve de plaisanterie ... (surtout que je vous sens enclin à entrer sur ce terrain de la chambre ... "faire pencher la balance" !!! ), hormis une confiance parfois excessive en lui, le SLIP n'a pas réellement de point faible. Sa bonne humeur, son mental à toute épreuve (hormis Lolo entre le 12 décembre et le 15 mars de chaque saison) et surtout la polyvalence de ses joueurs demeurent les atouts de réussite: Goyan peut aussi bien jouer le Olivier Thomas une mi-temps puis enchaîner une seconde dans les buts a la Arconada, Hyppo peut faire une saison à la Cris puis à 5 minutes de la fin faire un Gravgaard à l'ASCCLS, Pt'ij peut très bien jouer les Diego Bustos un mi temps puis nous faire la seconde à la Javier Mazzoni !!!! Ça, peu d'équipe peuvent se le permettre ... Enfin, une coach à la Paulette, cigarillos au bec, bonnet péruvien sur ses tempes grisonnantes, serait peut-être un plus quand quelqu'un a besoin de nous secouer un peu !!!! Doit pas être "baisante la Paulette" en furie, ça doit réveiller une équipe !!!
Vous faites souvent référence à cette sélection départementale que vous avez connu en compagnie du président Pierre-Yves. Vous avez été confronté au très haut niveau de votre classe d'âge. Parlez nous un peu de cette période et dites nous ce qui, au fond, vous a empêché d'embrasser une carrière professionnelle. Et puis, comment était le président à l'époque ?
Je vais être tout à fait franc avec vous : la vie de night clubber au Marlowe et la poursuite d'une carrière de haut niveau sont tout à fait incompatibles. J'ai du rapidement me résoudre à privilégier, sous la pression de mes parents, mes études nocturnes : "Et si tu te blesses, comment tu feras pour sortir la nuit?", "C'est pas avec 4 entraînements par semaine que tu tiendras la marée à boire des shooters", "Quand ta carrière sera finie, c'est pas à 35 ans que tu vas commencer à sortir la nuit". Je ne remercierai jamais assez mes parents d'avoir pensé à mon avenir nocturne et mis sur le bon chemin de la vie.
Quant au Préz, pffffffffffffff quel joueur à l'époque !!!!!! C'était le plus petit, le plus frêle mais le plus talentueux d'entre nous. Le Conseiller Départemental 44 de l'époque (JP ALLARD) disait même au Medhi LEROY, Nicolas GILLET, et autres Mickael LANDREAU (qui sont tous devenus professionels): " vous verrez, le petit PY, dans 10 ans, ca sera le meilleur d'entre vous". V-E-R-I-D-I-Q-U-E (promis sur la tête du trésorier ) !!!! On le surnommait même le "Messi du Val de Loire"... Bon faut maintenant avouer qu'à l'époque le CD 44 picolait pas mal.
Avant de vous laisser raccompagner P'tij dans sa citrus, une dernière question Boule : Le SLIP va probablement perdre son président en fin de saison. Les joutes électorales vont rapidement débuter, les luttes intestines aussi. Briguerez vous ce poste, ou alors, qui voyez vous succéder au bon président Pierre-Yves ?
Vous savez, c'est un poste qui nécessite beaucoup de disponibilité. Hors j'ai un emploi du temps professionnel extra-chargé, un jour à Rio, le lendemain à De Janeiro ; plus les séminaires en semaine à Strasbourg sur le développement de la vis Xp23000 Wurth, je crains fort de ne pouvoir me dégager assez de temps pour être efficace à ce poste. Je reste néanmoins à disposition du SLIP pour prendre la présidence d'une commission interne sur "le fair play"," Animation et vie nocturne", "Football & Red bull : dopage ou stimulant" etc ... Quand au nouveau préz, les petits présidents étant à la mode en France et ayant vu un certain P'tij fêter la victoire de Obama à grand coup de shooter au Marlowe avec une telle joie, la candidature du "mec qui porte bien la toilette" est toute naturelle. J'ai en plus vu sur BFM Tv ce matin, que ce dernier bénéficiait de 95 % d'opinion favorable au sein du SLIP...
"P'tij, YES tu can"

Le SLIP éliminé de la coupe (4 à 1) !!!!!! Aaaahhhhhh ! Naaaaaaaaaaan !

ÉLIMINÉ ! Le SLIP ne renouvellera pas cette année sa brillante performance de l'an passé. Toutes les scènes de liesses liées à cette magnifique victoire sont aujourd'hui envolées. Mais comment se fait-ce qu'une équipe aussi performante en championnat puisse se faire sortir dès la phase de poule de la coupe ? Comment un collectif aussi huilé peut-il se déliter, devenir aphone en attaque et se faire maltraiter en défense ? Comment certains leaders de vestiaire peuvent-ils s'absenter le jour du match le plus important de l'histoire du club ?
Ce match de coupe opposait donc le FC Paulette au SLIP, et il fallait aux rose&noir l'emporter à tous prix pour pouvoir continuer son chemin dans l'épreuve. La défaite et le nul contre l'AS Mansour pesaient bien lourds au moment du coup d'envoi. Lors de la première mi-temps, le SLIP ouvrait le score par Japh' sur une action limpide (ballon trois fois contré avant de rentrer). Mais l'avantage était de courte durée... une contre-attaque renvoyait locaux et visiteurs dos à dos.
La deuxième période allait être un pur cauchemar. Le SLIP changeait de gardien. Goyan le courageux prenait la place de Pierre-Yves dans les cages. Et malgré d'indéniables bonnes intentions, malgré une parade réflexe du pied, malgré la clémence de l'arbitre sur un accrochage dans la surface, Goyan devait récupérer trois ballons au fond de ses filets. La défense était fébrile et chaque ballon passant dans la surface devenait dangereux. Pendant ce temps, l'attaque restait muette. Il n'y eut guère qu'une frappe de Gildas de peu à côté et un face à face excentré de Lolo que le gardien repoussait du bout du pied.

Gla gla !

Le SLIP affrontait ce vendredi dans un froid polaire l'ASLCCS. Et pour le premier match de cette nouvelle année 2009, les rose&noir ont concédé leur première défaite en championnat, 1 but à 0. 15 joueurs présents malgré une température de congélateur et un terrain à l'unisson, c'est peu dire que les coups de gueule répétés du trésorier P'tij portent enfin leurs fruits.
Peu avant le match, Jeanch' -les jambes à l'air- et ses "escalopes" de genoux et fesses en voie de cicatrisation depuis 6 mois déclarait : "Avec ce terrain gelé, c'est pas le jour à glisser ou tacler !!" Trois minutes de jeu, Jeanch' avait déjà glissé 3 fois. Les genoux en sang, il s'en est fallu que de très peu de voir Jeanch' quitter les siens.
La domination des locaux en cette première mi-temps était plutôt stérile et le SLIP ne répondait que par contre-attaques. Lolo ne pouvait reprendre un centre au cordeau de Gildas. Gildas (photo) toujours lui, reprenait un corner de la tête mais son bonnet lui fit louper le cadre. Jeanch' glissait à nouveau. Une dernière frappe enroulée de Gildas, encore lui, ne trouvait meilleure issue malgré une position avantageuse.
En deuxième mi-temps, le SLIP prenait les commandes du match, la défense était sereine (Hyppo aussi), et l'attaque commençait à trouver des situations avantageuses. Jeanch glissait. Lolo lancé en profondeur dans l'axe par une passe non voulue d'Olive, perdait son face à face avec le gardien, Freddy à l'affût ne put ajuster sa saucisse alors que le gardien était battu. P'tij, seul en retrait, piétinait son bonnet à la manière d'Iznogoud. Dans la foulée et sur une balle anodine, tandis que Jeanch glissait à l'opposé, Hyppo servait d'une passe -vers son gardien- l'attaquant adverse. Ce dernier ne loupait pas l'occase. P'tij re-piétinait son bonnet en vociférant sur Hyppo, mais pas trop fort paske Hyppo, y faut dire, c'est quand même une sacrée baraque et si y s'met à sortir la manivelle, bah le bonnet ne sera pas de trop pour amortir les chocs ! Pour marquer sa désapprobation, Jeanch' glissait une dernière fois.
Une forte pression du SLIP en fin de match avec notamment la montée rageuse de Boule, ne permit au SLIP de ramener un point de la terre Adélie. Enfin et pour conclure, nous adressons toutes nos passes en retrait, euh nan, toute notre sympathie à l'équipe de l'ASLCCS, équipe d'un très bon niveau et contre laquelle il est toujours plaisant de jouer (et de glisser). Et quand en plus la galette est offerte...