samedi 23 mai 2009

Fais comme l'oiseauuuuuuuuuu !


Le SLIP a fait match nul ce vendredi contre les lusitanos (1 but partout) pour le pénultième match de sa saison. Les organismes éprouvés par une saison tumultueuse auront souffert lors de cet affrontement, souvent viril, pas toujours correct et surtout, très poussiéreux. On avait jamais vu autant de poussière sur une démarrage d'Olive !!! Incroyable !
Le SLIP encaissait un but au quart d'heure de jeu : une tête ajustée sur un corner que P'tij, gardien du temple, n'avait pu atteindre. Faut dire, avec les adducteurs derrière l'oreille, on saute moins haut. Les roses&noirs revenaient progressivement dans la partie et se procuraient quelques actions dangereuses : Gildas, d'une frappe de peu à côté, Lolo enroulait, le gardien repoussait mais Py ne parvenait pas à redresser la balle. Sur une action d'école, orchestrée par Capoue et Bagayo.. euh pardon, par Arnaud, Olive réalisait un une-deux dans la surface avec Lolo, puis faisait parler les chevaux et trompait le gardien dans un nuage de poussière !
Le score allait en rester là, un peu comme les chevilles de Gildas, d'ailleurs, qui faillirent ne jamais revoir le vestiaire. En fin de match, une tête (ou lunette) d'Arnaud sur un coup-franc aurait pu trouver le cadre...

vendredi 8 mai 2009

Py : "Notre succès tient aux absences répétées de Goyan"


Ambiance tamisée au Lions club de Bordeaux où le président démissionnaire du SLIP a décidé de nous recevoir afin d'évoquer son mandat. Autour d'un vermouth italien, les réparties du dirigeant font mouche. Le bon président Pierre-Yves captive son auditoire et nous délivre préceptes et anecdotes. 1ère partie de l'interview :

Pierre-Yves, vous avez récupéré le SLIP, à proprement parler, au bord du trou noir. D'une équipe en déliquescence, de déficits abyssaux et d'un futur en pointillés, vous avez fait renaître un club ambitieux, solide et aujourd'hui titré. Vous attribuez-vous ce mérite ?

Oh vous savez, les mérites quant à la bonne santé sportive et financière du SLIP sont multiples. J’en suis peut-être le chef d’orchestre mais ma formation est souvent bien loin des effectifs d’un orchestre symphonique. Et puis mes musiciens s’acharnent souvent à jouer en solo… quand ils viennent aux concerts tout du moins plutôt que de jouer du pipeau afin de rester au chaud à la maison devant Thalassa… Je vois néanmoins deux raisons principales aux excellents résultats du club. Tout d’abord la très bonne ambiance générale sur le terrain comme dans les vestiaires. C’est toujours un peu ému que j’entends Boule gueuler comme un putois alors que, face au gardien, Laurent arme sa frappe de rouge-gorge (ndlr : victorieuse) ; c’est toujours un délicieux frisson de remarquer les observations acerbes de Gildas à l’adresse de Freddyric qui a encore centré derrière le but (« comme au hockey ! », ajoute-t-il dans un sourire désarmant) ; et puis quel délice que tous les quolibets aussi blessants qu’unanimes (ndlr : et Ô combien justifiés) à l’égard de P’tij’ !!! Ensuite, la deuxième raison de nos succès tient aussi aux absences répétées de Goyan. A cet égard : combien de fois n’ai-je pas dû usurper un pseudonyme MSN prometteur pour fixer un rendez-vous galant un vendredi soir à notre syndicaliste aux rousses rouflaquettes ? Combien de fois n’ai-je pas dû signer des messages Bernard Thibault fixant une réunion du politburo tardive ? Combien de fois n’ai-je pas dû déverser des litres de gazole sur les côtes de Saint-Julien de Concelles pour provoquer une crise de fin de semaine chez Total qui vient toujours chez nous par hasard ?

Justement, votre habileté à écarter Cristobald de la Mainguais a été louée, d’ailleurs ce sont dorénavant chiliens et madrilènes qui se badigeonnent les tibias d’Arnica… Mais qu’en est-il de ce match de coupe de sinistre mémoire ? Comment se fait-ce que vous n’ayez pas indiqué au susdit Goyan -ce dernier désirant revêtir les gants et aller dans les buts pour un désastre notoire et une élimination précoce- que s’il voulait effectivement porter des gants, y’avait toujours moyen de venir faire la plonge chez vous ou aller planter des rhododendrons chez Gildas ?

Bah Goyan, comme beaucoup de ses coéquipiers, il bosse tellement souvent de nuit, que pour une fois, on ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir fait le boulot… Si ? Ah bon d’accord alors. Et puis sur l’élimination de la coupe, j’en porte également une part de responsabilité : je comprends que les troupes aient été déstabilisées par l’annonce de mon départ et les incertitudes subséquentes quant à leur avenir footballistique, professionnel, culturel, affectif et social. Au contraire, je remarque que l’annonce de mon arrivée imminente en Gironde correspond exactement à la montée en puissance pour le titre de l’équipe bordelaise…

Votre départ en a effectivement déstabilisé plus d’un. Vous quittez la maison SLIP pour d’autres cieux (on vous prête l’intention de créer votre propre ligne de caleçon « hardcolor »). Quels souvenirs retiendrez-vous de cette aventure humaine ?

Mes deux plus beaux souvenirs ? Mon prépuce et ma pointe de vitesse ! A part ça, c’est vrai que P’tij’ poussant une gueulante ça m’a toujours fait rire même si malheureusement ce n’est pas encore un souvenir… Quoi qu’il en soit, j’ai bien conscience qu’il me faut tourner la page, ma carrière fut une comète : fulgurante comme un coup pas très franc de Mansour, éclatante comme le feu d’artifice floral de mes caleçons. Il n’en demeure pas moins que j’ai humblement la prétention d’avoir contribué à l’accession du SLIP au firmament du football loisir nantais. D’ailleurs, la ville n’est pas assez grande pour deux grands clubs. Preuve en est : le FC Nantes va descendre (et Rennes, ma ville natale, va remporter la coupe de France)...


A suivre...