Nantes Sud 2 – SLIP : Résultat : match arrêté !
C’est avec une semaine de retard que parait enfin le résumé de ce drôle de match disputé à Nantes Sud 2, mais les candidats au résumé ne se sont pas bousculés, et notre rédacteur en chef Thomas a décidé de ne pas s’y coller pour cette fois, ça aide d’être le chef pour décider quand on a envie de bosser ou pas. Bref, pardonnez-moi d’avance les oublis ou confusions sur les faits qui se sont déroulés, mais après deux week-ends, la mémoire peut parfois jouer des tours… En plus, ce match ne fut pas non plus le plus mémorable auquel on ait assisté, mais je vais y venir…
Pour le résultat tout d’abord, et oui, surprise, les matchs arrêtés ne sont pas des plus fréquents en loisir, le dernier étant un bien triste souvenir à Saint-Jo, fini en pugilat (je n’y étais pas mais on me l’a raconté). Match arrêté donc, on jouait la 70ème minute environ, le score était de 3-1 pour Nantes Sud. Un joueur de Nantes Sud ne se sent pas très bien et ses collègues décident d’appeler les pompiers et de ne pas reprendre le match, tout le monde rentre au vestiaire avant que la température corporelle moyenne ne descende en dessous de 30°C, et Gzav signe la feuille de match après quelques minutes de négociations avec l’adversaire, qui aurait bien aimé que le match finisse à 3-1… Proposition honnête, mais ce n’est pas aussi simple que ça ! Evidemment, tel Sadran (président de Toulouse) ou Aulas, le SLIP joue d’inventivité et de bonne foi, et soutient que le match n’était pas fini et qu’on pouvait encore largement gagner 4-3 ! Bien évidemment ! Certes on aurait aussi pu décider de ne pas attendre la 60ème minute de jeu pour commencer à jour, mais bref le règlement c’est le règlement, match arrêté, la ligue demande un rapport, pour le moment le résultat n’est pas entériné.
Le SLIP se présentait pourtant fort d’une victoire inaugurale contre les représentants des cartels de Bogota, mais avec un effectif amoindri et plutôt faible pour une fin de mois de septembre (12 ou 13 joueurs en ratissant large), surtout quand on a un effectif aussi pléthorique que le Slip cette année, la cellule de recrutement ayant tourné à plein régime à l’intersaison. Bref, effectif réduit, et surtout un gros problème vestimentaire, le Slip ayant visiblement été enfilé à l’envers pour ce match ! Et un Slip à l’envers, c’est pas très agréable, ça gratte et l’étiquette te gêne à l’avant.
Malgré une prestation particulièrement faible, le Slip ouvre le score par Djo (je crois), mais Nantes Sud égalise rapidement et logiquement. Le Slip ne se crée pas d’occasions ou presque, à part une frappe de 25m sur la barre (de ma part) suivie d’une reprise sur le poteau (de Djo je crois) quoi aurait pu faire basculer le score à 2-1 pour nous en première mi-temps. Le gardien adverse (qui n’est autre que le tenor habituel du club, dont la voix habituellement se fait entendre pour des « Montez les gars ! ») aura alors la lucidité de reconnaître que Dieu est tout puissant et lui est venu en aide sur l’occasion : « on est bénis des dieux ». Sûrement. Merci Andrea Bocelli. Ce fut le tournant du match. Car alors Nantes Sud va concrétiser sa domination et mener 3-1, se permettant même de ne pas complètement nous humilier car un score de 5-1 n’aurait pas été un vol à la mi-temps.
En début de deuxième mi-temps, il y a un peu de mieux dans notre prestation, mais le score ne bouge pas. Survient alors l’autre évènement du match. 70ème minute environ, duel entre l’arrière latéral du Slip et moi-même, je me tourne pour éviter de lui ouvrir le crâne avec mes crampons, mais, comme dirait l’autre, l’adversaire « met la tête la où personne n’aurait mis le pied » et vient me percuter le cul ! Je vous rassure tout de suite, moi ça va, lui un peu moins visiblement. J’espère qu’il n’a pas tâché le short en saignant. Mais bordel on l’avait prévenu, « Didier, on ne sent pas le cul » ! Protocole commotion, et fin du match. Personne ne sait exactement ce qui s’est passé sur l’action, c’est allé très vite. A part ça, un cluster de pneumonie est évité de justesse, car on était bien transis à attendre sous la pluie une éventuelle reprise du match. Par bonheur, la douche était chaude. Place à la 3ème mi-temps, on devrait mieux s’en sortir que sur le terrain…
Sinon, on pourra aussi retenir la prise de bec entre Patrick Fiori et les jeunes du club présents à la buvette, qui ont refusé d’appeler les pompiers, préférant ne pas être dérangé pendant qu’ils sirotaient leur 6ème bière… Bel esprit, bravo !
Voilà, on s’arrête là pour ce soir, mais c’est déjà pas mal pour un match joué aux 2 tiers seulement !
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