Le SLIP à l’endroit cette fois

SLIP - Bugallière : Résultat : 2-1

Après la parodie de football de la semaine passée, le SLIP se présente face à une grosse équipe de la Bugallière. Attention à ne pas dormir comme la semaine dernière, sinon ça sent la correction ! 
L’année dernière, le résultat avait déjà été de 2-1 pour le Slip au match aller, mais il faut dire qu’on s’était présenté à 25 joueurs, ce qui avait d’ailleurs légèrement agacé le staff adverse, qui avait hésité à poser une réserve technique… Cette année, nous sommes 15 malgré quelques désistements de dernière minute, ce qui suffit largement sur le papier, mais au final un ou deux remplaçants de plus, ce ne serait pas du luxe ! Toujours pas de trace de certaines recrues, le président du SLIP ayant décidé de ne pas prendre de risques sur les transferts et refusant toutes les rétro-commissions des pseudo-agents qui gravitent autour du club… Il faut le savoir, maintenant, on ne peut plus jouer avec une licence de kite-surf vieille de 4 ans ni sous l’identité de son beau-frère par alliance. Il fut un temps où les contrôles étaient moins stricts…

Le temps est idéal, ce qui est plutôt appréciable quand on n’a pas de vestiaires, l’échauffement se déroule presque à l’heure sur le terrain du fond, mais visiblement l’électricien du Moulin Boisseau a dû déposer le bilan à cause du COVID, car à l’heure du coup d’envoi le terrain est plongé dans le noir ! Finalement, seuls 2 projecteurs repartiront, ce qui sera jugé insuffisant par le délégué du match pour pouvoir jouer, malgré l’insistance de certains joueurs. Résultat, il faudra attendre 21h15 et la fin de l’entrainement des jeunes pour pouvoir débuter sur notre terrain fétiche, non sans que le José Mourinho de la section féminine ne ronchonne à nous laisser la place. Il faudra toute la diplomatie de notre président pour gentiment lui prier de dégager et de nous laisser la place…

Composition d’équipe de départ : Freddy dans les buts, Cédric à gauche, Robin à droite, Hyppo et Karim dans l’axe, moi-même milieu gauche, Mahmoud et Matthieu au milieu, Djo à droite, Spud et Gzav devant. Remplaçants : Bruno, Fabien, Erwan. Nono à l’arbitrage. Je crois que je n’oublie personne. Nono, sans doute déçu et en colère après notre prestation contre Nantes Sud, décide de bien gonfler le ballon qui fait un drôle de bruit en rebondissant, mais au bout de 5 minutes, aucun de nous ne sait vraiment si ballon est gonflé… La Bug a décidé de le confisquer. Mais cette fois, le Slip est à l’endroit, et même si l’adversaire domine, on sent l’équipe assez bien en place et plus agressive. Il faut d’ailleurs environ 4 minutes à Cédric pour s’embrouiller avec un adversaire, ce qui est dans sa moyenne habituelle et prouve qu’il est dans le match. La Bug ne se procure pratiquement aucune situation dangereuse. Hyppo décide alors de leur donner un petit coup de main avec une belle relance dans l’axe, bien exploitée par l’adversaire qui, malgré la surprise, ouvre le score (1-0). On sent alors quand même que le match peut basculer contre nous, et la fatigue commence déjà à se faire sentir… Mais l’adversaire continue sa stratégie de se faire des passes au milieu de terrain sans être très dangereux ni percutant. Le Slip en profite pour sortir la tête de l’eau, récupérer quelques ballons et placer quelques banderilles.

A la demi-heure de jeu environ, les premiers changements sont effectués. On obtient un bon coup-franc à 25m du but adverse, sur une faute qu’on pourrait qualifier, je l’admets, de légère… Qu’importe, le gardien n’a pas dû réviser ses classiques des années 80 et ne s’attend pas au tir de l’aigle de Popol, qui, lui, avait sûrement visionné l’épisode d’Olive et Tom avant de venir. Le ballon s’élève et va passer largement au-dessus du but, mais redescend subitement et finit sa course en pleine lucarne sans avoir dépasser les 20 km/h. Ca fait 1-1 ! Le Slip se procure alors les plus grosses occasions et est plus dangereux. Fabien qui percute sur la gauche, veut passer en retrait pour un but tout fait, mais c’est contré. Corner pour le SLIP, qui aurait pu (dû ?) bénéficier d’un penalty pour une main de l’un des joueurs de la Bug sur sa ligne, l’arbitre en décidera autrement. Mi-temps, 1-1, pas de retour aux vestiaires mais une certaine satisfaction de cette première mi-temps, face à un bel adversaire.

En deuxième mi-temps, le Slip continue de se procurer les plus belles occasions, on n’est pas loin de prendre l’avantage mais l’adversaire contre la frappe de Matthieu après une combinaison dans la surface. La Bugallière se créé alors la plus grosse occasion de la deuxième mi-temps, mais son attaquant se prend les pieds dans le tapis au moment de conclure seul à 3m du but. Comme dans Olive et Tom, le terrain me parait bien grand et en montée à moi aussi ! Personnellement, je retente le coup d’assommer un adversaire avec le bassin, mais celui-ci est plus solide que celui de Nantes Sud et se relèvera. La fin de match est équilibrée et difficile pour nos vieux organismes. A quelques minutes de la fin, Xavier va surgir sur un ballon qui traîne aux 16 mètres pour crucifier la Bugallière, le gardien n’étant sans doute pas non plus exempt de tout reproche sur cette frappe qui lui passe entre les jambes. La Bug se créé une dernière occasion mais l’attaquant veut passer au lieu de frapper, tant pis pour lui ! 
Fin du match, résultat 2-1 pour le Slip qui cette fois a livré un match consistant et courageux. Attention à ne pas commettre la même erreur que l’année dernière et à finir premier cependant… 

Place au buffet en plein air, par courtoisie nous laissons l’opportunité à l’équipe adverse de choisir son ambiance musicale, qui pourtant ne nous convient pas spécialement. Certains slippistes jouent du briquet pour ouvrir les canettes avec dextérité. Eux, par contre, et sans doute pour raisons sanitaires, préfèrent ne pas se risquer à goûter notre bière et préfèrent leur breuvage. Tant pis pour eux, ça en fera plus pour nous ! C’est un peu à l’image de leur équipe… On pourrait peut-être leur conseiller de dégonfler un peu leur melon, mais nous n’en ferons rien !

Journaleux : Encore notre stéphane !