En effet, cette équipe du SLIP fait montre de courage, pour 2 raisons:
Tout d'abord cette opiniâtreté et cette assurance d'être éventuellement 11 au coup d'envoi. 9h05, nous sommes neuf dans le vestiaire là où nombre d'équipe seraient rentrées chez elle, le SLIP sûr de sa force et de sa solidarité patiente pour finalement être onze à 9h15.
Ensuite, comme très souvent cette saison, le SLIP arrachait la victoire malgré l'ouverture du score par l'adversaire.
Une fois n'est pas coutume, pour ne pas se faire surprendre par un "but vestiaire", le coach a insisté lourdement sur l'échauffement ( largeur du terrain, taureau, matchs à thêmes et j'en passe...). Une fois le rythme cardiaque monté à 165 (195 pour boule), le match débutait tambour battant pour le SLI...euh non...le FC Bouaye, qui d'un très joli but de l'extèrieur du pied ouvrait le score à la 5ème minute (aidé par Jé qui cherchait sa gourmette sur la droite de sa surface). Il en faut d'autre pour désynthétiser les valeureux joueurs du SLIP, chaud-bouillants! Ils réagissaient petit à petit grâce à un but plein de sang-froid et des 18 mètres (car les 6 mètres sont trop loin) de notre Prés' servi par Séb.
Mi-temps, enfin le SLIP est chaud. A la reprise, le SLIP parvenait à mener 2-1 sur un coup-franc de Gi. Mais le sort s'acharnait sur le SLIP, ayant usé tous ses remplaçants, l'équipe finissait le match à 10 car lolo la loco nous quittait suite à une élongaro-contracturo-déchirure du ménixe du genousque droit (qui ne lui sert à rien mais c'est pas grave!). Mais par son courage et ses poumons (Tol', P'tij, Séb...Olive non j'déconne!), le SLIP aggravait le score 3-1 sur un but de Tol' suite à un centre au cordeau du Prés'. Le courage et la solidarité (à propos la solidarité à la CFDT par en sucette...) du SLIP éclaboussait le terrain de Bouaye pour résister au retour des adversaires 3-2 à la 80ème minute.
Voilà pourquoi j'insiste sur le courage ce ces valeureux jouors et le mental (ou l'inconscience je ne sais pas!). N'ayant plus la coupe pour motivation le SLIP s'accroche à son campionato comme un pitt bull à une saucisse de notre cher freddy.
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