Le SLIP enfin dans le bon sens !

Sport intense aux contacts souvent virils, le football est prétexte à en débattre, à en découdre. Chaque coude qui s'élève, chaque pied tendu vers le ballon l'est aussi vers l'adversaire. Aucun coup d'épaule, aucune charge ne peut ignorer l'opposant. Nul ne peut méconnaître les dangers encourus et de fait, la blessure rode. Les joueurs doivent ainsi se préparer lorsque dans la chaleur réconfortante du vestiaire, ils s'apprêtent à rejoindre le pré. Vendredi soir, à l'occasion du match du SLIP contre les Lusitanos, Pierre-Yves s'est blessé à l'épaule. Pas sur un contact. Nan nan ! Sur un tacle. Non plus, Tol' fait bien la distinction des maillots maintenant. Sur un duel aérien alors ? Bah toujours pas... PY a ressenti une douleur atroce au niveau de son humérus gauche en faisant ses lacets. Oui, ses lacets. L'extrémité gauche de l'un de ceux-ci bloquait un peu, du coup PY l'a tirée violemment. Douleur. Rougeur. Chaleur.
Malgré cette mésaventure, Py et les siens ont réussi à accrocher la première victoire de leur année 2009. 3 buts à 0 : 1) P'tij, sur une ouverture de Goyan et à la limite du hors-jeu, servait PY seul dans l'axe. Kaiser PY, le bras en écharpe, poussait l'offrande dans le but vide. 2) P'tij d'une maître passe servait au deuxième poteau et en deuxième mi-temps Jeanch'. D'un lob astucieux du revers de sa chaussure, Jeanch aggravait le score. 3) Lancé en profondeur côté gauche, Lolo fixait son défenseur et servait Arnaud dont la frappe enroulée à l'entrée de la surface trompait le gardien.
Le SLIP n'aura que peu souffert lors de ce match, la défense retrouvant sa sérénité habituelle -et son gardien habituel- et aurait pu corser l'addition à maintes reprises (Lolo dans les nuages, P'tij sur la barre, Lolo lors d'un face à face, Tol', etc.) La partie s'acheva sur une décision arbitrale contestée à 15mn de la fin du temps réglementaire. Goyan' (dans tous les mauvais coups depuis 15J), arbitre d'une -demi- mi-temps déclara une grève du sifflet sans préavis après une altercation. Les visiteurs, malmenés dans le jeu, profitaient de l'aubaine pour s'éclipser et regagner les vestiaires. Les joueurs du SLIP (enfin presque tous) pouvaient lever les bras.